• Les artistes sont des personnes qui se réveillent de leur sommeil

    des personnes qui font des efforts de mémoire ou de se souvenir.

     

    Les artistes musiciens ont la mémoire des sons

    Les artistes peintres ont la mémoire des couleurs

    Les poètes sont des artistes qui ont la mémoire des mots

     

    Les dons proviennent des vertus acquises.

    Chaque vertu ou qualité acquise prédispose à un don.

    Les qualités ou les vertus orientées dans un sens engendrent les bonnes aptitudes.

     

    Les œuvres des artistes (sont ou) représentent leur maison spirituelle

    où ils dorment ou dormiront en paix

    C'est leur repos.

    Dieu est l'artiste par excellence et souverain.

     

    Les artistes s'émerveillent devant les œuvres du Créateur et cherchent à l'imiter

    Tous ceux qui s'émerveillent (devant les œuvres de Dieu)

    veillent et tous ceux qui veillent s'éveillent.

     

    A savoir:

    Il n'y a ni science, ni oeuvre, ni pensée dans le séjour des morts.

    Il n'y a que dans le séjour des vivants qu'on trouve science, oeuvre ou pensée.

     


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  • Les Taïnos, ou Tainos, sont considérés comme une ethnieamérindienne qui occupait les grandes Antilles lors de l'arrivée des Européens au XVe siècle. Malgré leur quasi disparition au XVIe siècle, beaucoup d' Antillais, plus particulièrement des CubainsPortoricains et Dominicains continuent de se considérer comme Tainos.

    Origine

    L'origine des indiens tainos est confuse et controversée quand on se réfère à l'étude de leurs coutumes et de leurs traditions. Leur langue est d'origine arawak mais en analysant leur symbolique et leur mythologie, on s'aperçoit qu'elle est liée aux Mayas du YucatánGuatemala, et d'autres régions adjacentes. Rudolf Schuller dans L'ouragan, dieux de la tourmente, et le Popol-Vuh (voir Popol Vuh), signale de nombreux parallèles avec les traditions mayas. La parenté de traits de la mythologie taina avec celle des Mayas inclut l'idée fondamentale de la dualité des démiurges : Yocahú, le père et Guabancex, la mère serpent, dont l'accouplement préside le cycle solaire.

    Société

    Elle se divisait en trois classes sociales distinctes :

    • les Naborias ou villageois travaillant la terre,
    • les Nitaínos considérés comme les nobles des tribus,
    • les Bohiqueschamans ou prêtres qui représentaient les croyances religieuses et le Cacique connu aussi sous le nom de "Guare", chef de la tribu ou "Yucayeque". De plus, existait un chef suprême auquel les Caciques devaient verser un tribut.

    Les caciques tainos : Les tainos étaient divisés en un grand nombre de cacicazgos ("zone d'un cacique") de dimension inégale, parfois tributaires d'autres cacicazgos. Le chroniqueur Fernández de Oviedo relate qu'à Hispaniola se trouvaient cinq grands caciques en dessous desquels gouvernaient d'autres caciques de moindre importance. Les caciques tainos reçurent pacifiquement les conquistadors, en les considérant, à l'instar de tant d'autres peuples des Amériques, comme des dieux venus du ciel.

    Cependant, suite aux mauvais traitements qu'ils reçurent des nouveaux arrivants, les caciques organisèrent leurs forces et rejetèrent leurs agresseurs. Les armes modernes des conquistadors (arquebusearbalètescanons), leurs plastrons et armures, furent les clefs d'une lutte inégale qui mena à la défaite des caciques tainos. Les Tainos dénomment cacique le chef d'une unité territoriale dont le pouvoir se limitait à un yucayeque, un hameau, une vallée, etc.

    Parmi les caciques les plus importants de l'époque de l'arrivée des conquistadors : Agüeybana y Guaybaná (Guánica) - deux des plus puissants de l'île-, Aramaná (rives du río Toa), Arasibo (Arecibo), Cacimar (Vieques), Caguax (Caguas), Canóbana (zone du río Grande de Loíza), Daguao (Ceiba), Guacabo (Manatí),Guaraca (zone du río Guayanés), Guarionex ( Utuado), Urayoán ( Añasco, Maricao et Mayagüez), Guayama ( Guamaní), HatueyJumacao (Humacao), Jayuya ( Jayuya), Luisa (Loíza), Luquillo ( Luquillo), Mabodomaca ( Guajataca), Mabó ( Guaynabo), Majagua (Bayamón), Mayagoex (Mayagüez), Orocovis ( Orocovis).

    Les peuples étaient organisés dans les clairières de la forêt, à l'intérieur des terres, avec deux types d'habitats : le bohío, circulaire, habitat commun des habitants du yucayeque, et le caney, plus grand et rectangulaire où habitait le cacique avec sa famille. Ces habitations étaient construites à base de feuilles de hinea (qui se ramasse dans les rivières et fleuves), et de bois.

    Pour dormir ils utilisaient des hamacs (ce mot est d'origine taina) tissés avec du coton. Les habits des tainos étaient pauvres, en partie à cause du climat peu rigoureux. Les Espagnols trouvèrent les hommes couverts avec un simple taparrabos (cache-sexe), et les femme mariées avec un "pagne" de paille, coton ou feuilles nommées naguas. Les femmes célibataires vivaient nues.

    Les deux sexes s'appliquaient de la peinture corporelle noire, blanche, rouge et jaune. Ils décoraient leur corps de tatouages religieux pour se protéger des mauvais esprits, et ornaient leurs oreilles et lèvres avec de l'or, de l'argent, des pierres, os ou coquillages. Ils confectionnaient entre autre des paniers, des poteries en céramique, ils sculptaient le bois, fabriquaient des filets et travaillaient l'or, abondant dans les cours d'eau de Porto Rico. Les Espagnols récoltèrent plus de dix tonnes d'or en épuisant les réserves de l'île et en spoliant les quelques objets d'intérêt que contenaient les meubles des caciques.

    Les caciques pratiquaient la polygamie.

    Religion

    Ils croyaient en deux dieux : celui du Bien (Yukiyú) et celui du mal (Juracán).

    Le monde taino était divisé en quatre parties et un centre que gouvernaient respectivement le soleil et son jumeau Guatauba, tous deux fils du Dieu Yocahú, créateur des montagnes et du feu. Coastrique, jumeau nocturne de la mort, gouvernait les trombes d'eau, faisant apparaître le mythe du déluge dû à l'influence continentale.

    Dans la structure politico-sociale, de caractère théocratique et guerrier, le cacique et le bohique représentent les pouvoirs surnaturels du dieu de la nuit. Le mot cacique, par exemple, contient la syllabe ca de cauni, or car le cacique représentait le pouvoir solaire du dieu du feu; bohique tient ses origines de boa, coa ou toa, et de la maison rectangulaire, le bohio, associée à la moitié serpent de la tribu, en son ordre relevant du principe de dualité.

    Il semble être avéré que le cycle mythologique du Popol-Vuh exerça une forte influence aux Antilles. Cependant, le trait le plus caractéristique de la mythologie taina fut de comparer les esprits aux hommes, animaux, plantes et aux êtres inanimés. Cet animisme conférait au chaman de grands pouvoirs du fait qu'il était le seul être capable de dominer les esprits. À cette fin, il confectionnait des idoles en coton, pierre, os, coquillages, etc., qui recevaient le nom de cemíes. Les cemies possédaient des pouvoirs sur l'Homme en ce qu'ils contenaient les esprits régissant les activités humaines. En 1907 Fewkes étudia les idoles tainos et abouti à la conclusion suivante : les tainos croyaient en deux êtres surnaturels appelés cemies qui étaient les géniteurs des autres. Ces deux pères créateurs étaient symbolisés par des idoles en pierre, en bois ou en argile, auxquelles les indiens adressaient leurs prières, et en présence desquelles ils célébraient les rites visant à implorer l'abondance de fruits et le bonheur de l'espèce humaine.

    Un groupe de ces êtres surnaturels, los cemies, représentaient les ancêtres du clan. Le culte de ces idoles était soumis aux familles et leurs images étaient gardées dans la maison-temple du cacique. 

    Ramón Pané, moine qui entre 1494 et 1498 vécut parmi les tainos de Saint-Domingue, clarifie le propos des croyances religieuses : Yocahú (le père créateur) vit au ciel, c'est un être immortel que personne ne peut voir, et bien qu'il ait une mère il n'y a pas de début à son existence. Sa mère, déesse existant depuis toujours également, possède différents noms : AtabexYermaoguacarApito et Zuimaco. Oviedo quand il parle du couple divin, déclare : "Le cemi est le seigneur du monde, du ciel et de la terre. Yocahu est la divinité suprême, fils et grand-père mythique, invisible et intangible comme le feu, comme le vent, le soleil et la lune." Dans les musées portoricains on peut admirer une grande quantité de ces idoles, les cemies, dont la forme a suscité parmi les "ovniologues" croyances et spéculations.

    http://www.caraibeinfossejour.com/Les%20Arawaks.htm


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  • Il était jusqu'à très récemment, couramment admis que les arawaks avaient été exterminés par les Caraïbes. Cependant il semble que cette affirmation ne soit plus aussi nettement acceptée.

    Les enjeux économiques de la colonisation expliquent en grande partie que se soit forgée une histoire largement légendaire où des populations « caraïbes », terme qui pourrait venir de l'espagnol et ayant donné lieu à notre mot cannibale, sauvages mangeurs d'hommes, auraient exterminé d'hypothétiques populations arawaks pacifiques enlevant et réduisant en esclavage leurs femmes.

    De nombreux travaux récents tendent à démontrer que ce schéma a souvent été évoqué dans l'histoire pour justifier l'extermination d'une population par une autre. Il s'agit en quelque sorte d'une auto-justification : certes les européens ont exterminé les « Caraïbes », mais ce n'est qu'un juste retour des choses, ces populations étant censées avoir fait de même avec leurs prédécesseurs.

    Ce schéma se retrouve toujours plus ou moins développé par les chroniqueurs et perdure jusque dans de très sérieux ouvrages récents et est encore enseigné dans les écoles. Il n'est pas lieu ici d'entrer dans les détails de la discussion de ces problèmes. Il faut simplement remarquer que la polysémie des termes arawaks et caraïbes, recouvrant aussi bien des populations amazoniennes, des familles linguistiques et les protagonistes du "pseudo" drame des chroniqueurs, fait que les archéologues évitent de les employer pour se cantonner aux caractérisations purement archéologiques des différentes cultures mises en évidence dans les Antilles.

    Cette thèse, longtemps indiscutée, définit deux peuples : les Arawaks et les Caraïbes. Les premiers qui constituent un peuple de marins définissent une société peu belliqueuse et qui nous a légué de nombreuses poteries très ouvragées. Les seconds constituent un peuple aux aptitudes guerrières plus grandes qui par une politique d'expansion a exterminé le peuple arawaks, en consommant la chair des vaincus et prenant comme femmes les veuves de ces derniers. En l'absence de tradition écrite, il est impossible de se fier à d'autres sources que celles des premiers explorateurs-colons. Les éléments plaidant en faveur de cette thèse sont :

    • Existence de deux langues, l'une parlée par les femmes et considérée comme 100% arawak et celle des hommes, mélange de caraïbe et d'arawak.
    • Existence avérée de deux familles culturelles différentes (tradition de poteries très différentes).
    • Récit des premiers colons et notamment l’Anonyme de Carpentras qui livre un des récits les plus crédibles sur les petites antilles avant l’installation des puissances coloniales.

    Si l'existence de deux « peuples » différenciés ne peut être totalement acceptée (les notions de caraïbes et d'arawaks sont des termes polysémiques selon l'interlocuteur qui les emploie), les vestiges archéologiques mettent en évidence, notamment par le style des poteries au moins trois styles archéologiques dont les deux derniers pourraient être appliqués aux termes arawaks et caraïbes. L'histoire humaine étant riche en épisodes d'élimination de peuples par d'autres, il est possible qu'une vague ait pu chasser la précédente. Cependant, cette élimination a très bien pu se faire de façon culturelle sans prépondérance guerrière.

    La différence linguistique hommes-femmes peut également s'expliquer par des contacts plus approfondis de la gent masculine avec d'autres tribus. Ainsi l'hybride linguistique parlé par les hommes (structure grammaticale arawak avec du vocabulaire caraïbe) pourrait s'apparenter à un sabir.

    Enfin il est certain que les traditions guerrières alliés à l'anthropophagie rituelle pratiquée par les Caraïbes ont contribué à créer l'image du sauvage propre à promouvoir le bien fondé de la colonisation.

    http://www.caraibeinfossejour.com/Les%20Arawaks.htm


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  • Qui sont les Arawaks?

    Les Arawaks sont des Amérindiens des Antilles issus de la forêt amazonienne. Le nom d'Arawaks qu'on leur a donné ne désigne pas un peuple en particulier mais une famille linguistique à laquelle se rattachent de nombreuses populations amérindiennes d'Amazonie dont les populations Kali'na ou Caraïbes

    À la fin du XVe siècle siècle, les Arawaks étaient dispersés en Amazonie, sur toutes les Grandes Antilles, aux Bahamas, en Floride et sur les contreforts des Andes.

    Les plus connues des peuplades Arawaks sont les Taïnos qui vivaient principalement sur l'île d'Hispaniola, à Porto Rico et dans la partie orientale de Cuba. Ceux qui peuplaient les Bahamas s'appelaient les Lucayans.

    Il s'agit de populations néolithiques pratiquant l'agriculture, la pêche et la cueillette, mais ils produisirent une céramique typique extrêmement décorée par la technique de l'adorno et les peintures blanches, noires, ocres. Les populations amérindiennes des Antilles ne semblent pas connaitre l'écriture.

    On dit que les Arawak avaient une doctrine bien particulière quant aux animaux qu'ils tuaient : ils s'excusaient et les remerciaient pour leur viande.

    Le génocide de Colomb et des Européens

    Les Arawak sont les premiers Amérindiens à avoir eu un contact avec les Espagnols du XVème siècle, c’est-à-dire Christophe Colomb et son équipage. Le bateau de Colomb arrivait alors aux Bahamas, l'étrange gros navire attirait la curiosité des Amérindiens, qui, émerveillés, s'en allèrent à la nage à la rencontre des visiteurs. Quand Colomb et ses marins débarquèrent, armés de leurs épées, parlant leur étrange langage, les Arawak leur apportèrent rapidement de la nourriture, de l'eau, des cadeaux. Plus tard Colomb écrira ceci : « Ils nous apportèrent des perroquets, des ballots de coton, des javelots et bien d'autres choses, qu'ils échangèrent contre des perles de verre et des grelots. Ils échangèrent de bon cœur tout ce qu'ils possédaient. Ils étaient bien bâtis, avec des corps harmonieux et des visages gracieux [...] Ils ne portent pas d'armes - et ne les connaissent d'ailleurs pas, car lorsque je leur ai montré une épée, ils la prirent par la lame et se coupèrent, par ignorance. Ils ne connaissent pas le fer. Leurs javelots sont faits de roseaux. Ils feraient de bons serviteurs. Avec cinquante hommes, on pourrait les asservir tous et leur faire faire tout ce que l'on veut. » 

    http://www.caraibeinfossejour.com/Les%20Arawaks.htm

     


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  • EDWIGE DANTICAT

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    Edwidge Danticat est née à Port-au-Prince (Haïti) le 19 janvier 1969. Quand elle a deux ans, son père émigre à New York ; deux ans après, sa femme le rejoint. Danticat et un frère restent en Haïti chez un oncle et sa femme. À 12 ans, elle rejoint ses parents à Brooklyn et s’installe dans une nouvelle langue et un nouveau pays.


    Elle publie ses premiers textes dès les années de High School, dans le journal de l’école où elle termine ses études secondaires. Elle obtient un premier diplôme universitaire (B.A.) à Barnard College en lettres françaises avant de poursuivre, boursière, une maîtrise en Beaux-Arts (MFA) à Brown University. Avant même d’être terminée, sa thèse en « creative writing » est acceptée pour publication. Le texte qui en résulte – Breath, Eyes Memory (traduit en français sous le titre Le cri de l’oiseau rouge) – a autant de succès auprès des critiques que du public. L’écrivaine a 25 ans.

    La force et la texture du style de ce premier récit, où se croisent les réalités haïtiennes et newyorkaises, ont été comparées à celles des auteurs tel Maxine Hong Kingston et Toni Morrison, et ont mérité à l’auteur un passage sur le plateau de la maîtresse du petit écran américain, Oprah Winfrey.

    Nouvelliste talentueuse, Danticat publie ensuite un recueil de ses courts récits, Krik? Krac! Dans son deuxième roman, The Farming of Bones (publié en 1998 et traduit l’année suivante comme La Récolte douce des larmes), elle crée une fiction passionnante autour des événements tragiques de 1937. Danticat a également dirigé deux recueils de courts récits écrits par d’autres auteurs, dont The Butterfly’s Way, 33 récits d’haïtiano-américains. Dans toute son oeuvre, son regard sur l’histoire et sur l’actualité n’autorise ni le sensationnalisme, ni la pitié, examinant en particulier la réalité du peuple haïtien avec une prose limpide et enchanteresse.

    Edwidge Danticat poursuit sa carrière d’écrivaine en se consacrant également à l’enseignement (« creative writing ») – e.g., à New York University et à l’Université de Miami – et à de nombreux projets sur l’art et la culture haïtienne, comme l’indiquent ses collaborations avec les cinéastes Patricia Benoit et Jonathan Demme, et son engagement auprès de la National Coalition for Haitian Rights.

    Oeuvres principales

    Romans / Novels:
    Breath, Eyes, Memory. New York: Soho Press, 1994; New York: Vintage Books, 1995.
    The Farming of Bones. New York: Soho Press, 1998; Penguin, 1999.
    The Dew Breaker. New York: Knopf, 2004.

    Récit:
    After the Dance: a Walk through Carnival in Jacmel, Haiti. New York: Crown, 2002.

    Nouvelles:
    Krik? Krak! (recueil de nouvelles) New York: Soho Press, 1995; New York: Vintage Books, 1996.

    « A Rain of Daffodils. » Seventeen 53.4 (1 April 1994): 152- ; Literary Cavalcade 52.6 (March 2000): 4-9.

     

    INTERVIEW

     "The Past is not always past"   

     

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