La question du lieu est inévitable, incontournable. Le lieu , façonne, déconstruit les individus et les groupes. Il renvoie au collectif comme au particulier. Ce qui est en partage, en héritage comme ce qui est personnel. Abordons la question du lieu au travers du voyage et de l’errance.construit

A) LE VOYAGE

C’est une expérience de déplacement, de mouvement. C’est une échappée belle, un moment d’ouverture ou l’on est disponible et réceptif. On s’affranchit du connu pour s’aérer l’esprit, se revitaliser dans la rencontre et la découverte de l’inconnu.

Ainsi le désir de voyage suppose un désir de dépaysement, de nouveaux horizons, d’émancipation vis à vis d’un monde jugé étriqué, trop étroit.

Voyager, c’est s’affranchir du connu. C’est donner la place à la surprise, l’Emerveille, l’inattendu. Cependant, en même temps que nos repères s’estompent, notre zone de sécurité se rétrécit.

Le voyage c’est une pénétration dans un ailleurs. Mouvement qui peut perturber le champ d’équilibre et avoir des conséquences dramatiques et irrémédiables.

Mais le voyage suppose aussi le retour au point de départ (pour qu’il soit accompli).

B) L'ERRANCE

L’errance est une forme de voyage souvent associé aux poètes, rêveurs et autres espèces d’originaux. C’est une rupture du quotidien, recherche de nouveau, de l’inédit, de l’imprévu.

L’’errant est l’homme aux semelles de vent, insaisissable, incontrôlable. Comme le voyage, il peut transformer, façonner l’humain.